Emmanuel Hocquard

Emmanuel Hocquard2

 

 

Le temps de la mémoire, le mouvement qui agite dans l'air les feuillages plus légers, les hautes régions inhabitées des branches, sans point d'appui et sans bruit. L'air contre l'air en un lieu dépourvu de centre. Milieu de passage sans autres bords que le heurt familier des couleurs. C'est là. Quand un corps arrête la lumière, il fait de l'ombre sur le sol et cette ombre se déplace tout le jour jusqu'à la nuit: et dans la mémoire «des animaux se promènent la tête en bas» comme les images inversées que nous voyons dans l'eau.

 

 

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